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    Pablo Camino

    Ecrivain perdu du moyen-âge

    Curieux anachronisme un peu sauvage

    Boire le ciguë

    C'est beaucoup dire

    Si Platon vient après Socrate

    Saint-Augustin est loin de Pio Barroja

    En vérité sur ce plan là

    La médecine gagne sur tous les tableaux

     

    Impondérables maux de la société

    La nominatif est la dérision de la mort

    Qui trucide les âmes fragiles

    La mort est physique

    L'immortalité de l'âme est tonique

    Elle existe mais elle gène

    Car le corps est pathogène

     

    La mort est-elle une imposture

    C'est possible je vous le jure

    Car elle fausse les vraies idées

    Qui sont déjà difficile à aller chercher

     

    Le yiddish ce n'est pas Alfred de Musset

    Mais il possède aussi ses propres couplets

    Comme l'arabe est une matrice

    Vaste et parfois complice

    L'arabe c'est plus

    Mais la société fait de nous de petits reclus

    C'est curieux la question est vaste

     

    Pauvre Balzac

    Comédie humaine

    Bretonnante bedaine

    En vérité je vous le dis

    La littérature est une vitre un peu cassée

    Sur ce plan là l'arabe est mieux étudié

     

    Mais comme partout ailleurs

    On trouve aussi sachez-le

    La réalité de la société

    Oû nous ne sommes aucunement des envieux

    Mais des pions sur notre échiquier

    Chacun joue et assène

    Une partition parfois malsaine

    Dans la mesure de ses moyens

     

    C'est Platon la vraie question

    Car l'abstrait reste un horizon

    La médecine gagne toujours

    Le chemin peut valoir le détour

     

    Comunidad, comunidad

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    Rheinland oublié

    Personnification et vérité

    Petit homme au chapeau

    Qui avance et joue gros

    L'or du Rhin a existé

    Il en reste peu mais son air subsiste

    Le dérèglement climatique

    Frappe une province famélique

    Du Danube à la Volga

    Jusqu'au Dniepr plein de fantassins

    Une voix s'élève un beau matin

     

    Les assassins sont devenus passe-murailles

    Partout dans le monde

    ça sent la mitraille

    Pourtant Saint-Boniface n'a pas chômé

    Il est vrai que les catholiques

    Sont encore forts et ordonnés

     

    De quoi parlons nous ?

    Des troupeaux de chèvres

    Qui paissent sur des berges

    Aux faibles marées

     

    Intempéries meurtrières

    Partout dans le pays le virage semble austère

    Il faut repartir

    Les jeux sont faits

    Les protestants sont là aussi

    Apparemment c'est dur aussi

     

    Scholz à Mannheim ?

    Pourquoi pas après tout

    Mr Kohl était loin d'être fou

    Difficile d'avancer

    Les jeux semblent déjà pliés

     

    Rheinland oublié

    Mystère de vérité

    Honteuse répétition

    Des guerres de Crimée

    Slavon dégénéré

    Mourir pour quoi aussi ?

    Quelle vérité mystère aussi

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  • Asperidad, asperidad

    Aspérités

    La république invente ses idoles

    Rue Chabanais on essuie ses pompes

    Une dame à la licorne se perd

    Dans l'Oise et le Sausseron

    Parcs et forêts

    Aspérités

    Farsi mué en vérité

    Jean Marais dîne près de la rue des Petits champs

    Gabin lâche un musée

    A l'Ile Adam une muse l'a quitté

    Aspéridad, aspéridad

    Chez Van Gogh on connaît Auvers

    Mais c'est aussi une vaste ville avec ses travers

    Controverses ou contradictions

    La démocratie est à l'horizon

    Communes perdues dans le ciel bleuté

    Aspérités qui frôlent l'Italie

    Horace et la Grèce antique aussi

    Son ami Virgile semble vêtu de gris

    République

    Tombeau à ciel ouvert

    Ou liberté dans le désert

    Qui prêche de temps à autres

    Et pèche sur la apôtres

    Aspérités

    Encore un jardin avec des figuiers

    Le décorum est difficile

    Décorateur c'est aussi du style

    Asperidad, asperidad

    La Meloni n'avance plus

    On le voit l'Espagne est plus grande

    Aspéridad, aspéridad

    A l'est pourquoi la guerre ?

    Idolâtre bêtise de l'humanité

    Asperidad, asperidad

    Franco chante encore la Galice

    Bientôt la lie du calice

    Les califes sont encore nus

    Israël assassin

    Pays honteux des malandrins

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    Le boulanger de Trasimène

    Est un rital au cœur noir

    Sangre de puerco

    C'est souvent qu'il travaille tard le soir

    Et encore il n'est pas seul

    Pendant qu'Hassan II se démène

    Les bagdadis tirent la gueule

    C'est les petits chevaux aussi

    Curieux lac avec ses glaces

    Ses ice-creams ses cornets de frites

     

    Je ne connais pas trop ces villes et ces lieux-dits

    On retrouve les mêmes jusqu'en Suisse aussi

    En France aussi c'est pareil

    Le plongeon est encore gratuit

     

    Encore un petit figuier

    Des gourbis et des dattiers

    On retrouve de vastes pays

    Oran et Alger

    Quelques peintres sont restés là bas

    ça ne change rien à notre trépas

     

    Hannibal est un tunisien proscrit

    Victime des artistes qui ne l'ont pas suivi

    On se paume aussi en Italie

    Malgré les bottes et les nouvelles paires de ski

     

    Le riz thaï

    Pour lui c'est dur la nuit

    Encore un cycliste

    Mais ça fait mal aux jambes aussi

     

    Ah la génération

    Mais c'est quand même nous aussi

    Malgré verre au nick

    Et les abbesses couchées au lit

     

    Si c'est vrai

    L'histoire est belle aussi

    Dur pour maître Jacques

    Crapahuter ça rend patraque

     

    Encore un couscous marocain

    Un sabreur et un perroquet

    Les canaris ne manquent pas d'entrain

    Chanter à tue tête ça leur fait la main

     

    Ah Thanatos

    Juste avant un petit verre de Porto

    Et merde sangre de puerco

     

    Boulanger tu mène une existence bien rangée

    Et nous on vit entre loto et tiercé

     

    Duel impossible et perdu d'avance

    Encore une miche de pain et je suis en transes

    A Rimini on aperçoit des bikinis

    Les pizzaïolos sont jaloux des boulangers

     

    Encore un bateau à la mer

    Les carabiniers sont amers

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    Couscous

    Voilà qu'est ce qui a gagné

    Voilà ce qui vous mouche

    Oui c'est vrai

    Il faut parfois quand même

    Se débarrasser de l'ivraie

     

    Couscous

    Voilà ce qui a gagné

    Voilà ce qui vous mouche

     

    Etonnante vérité

    Qui vaut ce qu'elle vaut

    Et oui c'est terminé

     

    Nous ne sommes plus à la vérité

    Qu'un troupeau de biques éplorées

     

    Couscous

    Voilà ce qui a gagné

    Voilà ce qui nous mouche

     

    Cette série des papes Urbain

    M'était aussi

    Restée sur le turbin

     

    Pour le turban

    C'est plus difficile comme avec le ruban

    Des machines à écrire

     

    Couscous

    Voilà ce qui a gagné

    Voilà ce qui nous mouche

     

    Garder le bon grain pour après

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